Les yeux vers la mer

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mardi 13 juin 2006

Transports en commun - RER

Quand je critique les transports en commun à Paris, il s'agit toujours de reproches vis à vis des décideurs (ie, les hommes politiques)... en effet, les transporteurs ne sont pour rien dans le fait que les trajets banlieue à banlieue soit quasi inexistants (actuellement pour aller du sud à l'ouest je passe par le centre, c'est le chemin le plus rapide, chercher l'erreur), que le trafic s'arrête trop tôt la nuit, que certaines zones d'Ile de France soient sinistrées... tout cela n'est que la conséquence de choix politiques.
Mais aujourd'hui, j'en veux beaucoup à la RATP, c'est à dire les transports parisiens. Tous les matins comme cette foule de besogneux dont je fais partie, je prends mon RER pour aller travailler. Le RER, c'est le Réseau Express Régional, une sorte de super train de banlieue, avec 5 lignes (de A à E), la A et la B étant exploitée par la RATP et par la SNCF, les 3 autres uniquement par la SNCF. Et donc ce matin, le cirque a commencé dès le départ : les trains étaient bondé, probablement parce que les gens ont décalé leur départ à cause du match de foot. Qu'à cela ne tienne, j'ai fait le trajet debout comme la plupart des gens. Mais arrivé à Chatelet, _la_ gare de correspondance du RER (c'est la gare souterraine la plus fréquentée d'Europe), ça a pris une autre tournure, quais noirs de monde, bousculade, trains bondés, d'où malaises, signal d'alarme etc etc. Pourquoi tout ça ? parce qu'un incident avait eu lieu une heure avant dans l'autre sens avec interruption du trafic et que, par effet boomerang, les trains revenant dans l'autre ont manqué. Incident technique, la faute à pas de chance.

En fait, pas si simple, et pour moi cette histoire a mis en évidence l'incapacité de la RATP à gérer les crises sur cette ligne là. En effet, pour commencer cet effet boomerang était prévisible. Les trains bloqués vers l'Est ne pouvaient pas aller à leur terminus et revenir vers l'Ouest, c'est logique. Mais pourquoi n'ont-ils pas fait demi-tour en milieu de trajet, pour combler le manque ? Pourquoi la RATP n'a-t-elle pas sorti tous les trains en voie de garage, pour soutenir le trafic dans l'autre sens ?
Il y a peut-être des raisons à tout cela, mais ce qui est encore plus incompréhensible, c'est l'absence de communication. En effet, sur la ligne A du RER, quand il y a un incident, eh bien, tu le sais sur les panneaux affichés sur le quai. Avant (sur les lignes en correspondance) et après (une fois dans le train), on ne te dit rien, débrouille toi. Quand ça touche le RER B : annonce dans les trains, dans les gares, et sur les lignes de métro en correspondance.
Autre chose encore : quand c'est le bordel sur la ligne A du RER, les panneaux t'annoncent que ça ne va pas, mais ne te dise jamais quel est le retard. Etonnamment, sur l'autre ligne ils arrivent à nous le dire... et surtout ils nous le disent avant les gares en correspondance, de telle façon qu'on peur éviter la zone critique et prendre la bonne décision en connaissant l'impact sur les temps de parcours.

Alors... ce petit coup de gueule m'a bien défoulé ; je sais qu'évidemment ça ne changera rien et qu'on continuera à nous transporter dans des trains mal aérés (bien sûr, avec ventilation, c'est à dire avec chauffage alors qu'il fait plus de 30° dehors !), que de toute façon la RATP ne peut rien au fait que des gens se jettent sous les trains dans les gares. Je sais aussi que les transports en commun coutent nettement plus chers que ce qu'on nous facture, et que le réseau de trains et de métros de Paris est dense et bien entretenu. Mais bon, il est clair qu'il suffirait de plusieurs petits rien pour nous rendre la vie un peu moins épouvantable quand les problèmes s'accumulent comme ce matin.

mercredi 7 juin 2006

Appartement (je l'ai !)

Je l'ai trouvé, ça y est. Un appartement dans l'ancien, 37m², à la fois orienté rue (séjour) et cour (chambre), est-ouest, au "prix du marché" comme disent les agents immobilier (en gros, un prix rmoyen, ni donné, ni trop cher). C'est dans un quartier du 17ème que j'avais commencé à apprécier au fur et à mesure des visites, dans une rue tranquille mais proche des commerces.
La promesse de vente est signée... Je suis trop content ! Maintenant, c'est la phase paperasse qui commence : prêt bancaire, notaire, budget, étude des travaux à faire, etc etc. Le déménagement ne sera probablement pas avant septembre. Mais je suis vraiment content, après un bon mois de recherche et une quinzaine de visite, je l'ai trouvé. J'ai du me décider en moins de 24h (y avait du monde sur l'affaire) mais je l'ai eu et au prix que je voulais.

Maintenant, après l'euphorie je suis dans la phase un peu rasoir... et très impatient que tout cela soit réglé. Surtout, je suis vraiment, vraiment pressé de revenir à Paris.